Jean-Baptiste Strobel est photographe et français. Grand amateur de sapins et de fromage fondu, c’est dans le Jura que vous le trouverez.
Ses débuts en photographie remontent au XXème siècle. Dans un premier temps dépourvu de matériel adéquat, c’est en visitant des expositions et en collectionnant les cartes postales qu’il achetait à la sortie des musées qu’il constitua sa première photothèque. Certes il n’en était pas l’auteur, mais elle avait l’avantage de tenir dans une boîte à chaussures.
La donne changea avec l’acquisition d’appareils photographiques jetables. Jean-Baptiste en usa quelques-uns pendant deux ans et affûta son regard jusqu’à ouvrir les yeux : c’était trop de plastique pour un seul homme.
Il commença alors à utiliser le bon vieux boîtier familial (un Dacora équipé d’un 45mm) mais avec un handicap de taille, puisque la cellule était cassée. Qu’à cela ne tienne ; puisque tout s’apprend, il apprit à faire sans. Il fit énormément de photos noires, puis beaucoup de photos blanches, pour enfin faire des photos en noir et blanc.
La prise de lumière à l’aveugle maîtrisée, il se lança dans son premier reportage un jour de passage de Laurent Fignon devant chez lui. C’est là qu’il se rendit compte que la vitesse est toujours relative. Par égard pour ses clichés qu’il ne voulait pas rendre flous, il intégra ce nouveau paramètre à ses prises de vues quotidiennes.
Les années passèrent après les cyclistes. Au lycée, on lui confia la clé du club photo. Sa carrière était lancée.
Plus tard encore, il étudia la géographie physique et l’écologie en France et au Canada, puis compta les manchots en Antarctique. Il fit alors de la conservation de la nature et de l’aménagement du territoire son autre métier.
Aujourd’hui, plus que jamais sensible à l’état de notre environnement et à notre influence sur son avenir (ou son influence sur notre avenir, ça dépend des jours), Jean-Baptiste oriente naturellement son travail photographique vers des sujets en lien avec cette thématique.
Par ses images, il aime raconter des histoires humaines, faire des portraits de territoires et bien sûr traiter tout sujet lié de près ou de loin à la nature et ses usages, qu’il soient respectueux ou délétères.
Depuis plus de 20 ans, Jean-Baptiste collabore avec des agences photographiques, la presse magazine, l’édition, des collectivités, des entreprises et des clients privés.
Membre de Divergence images
Publications :
Terre Sauvage, Libération, Le Monde, National Geographic Travel, Sciences et Avenir, Le Dauphiné Libéré, La Provence, Le Progrès, Vosges Matin, Ca m’intéresse, L’Oiseau Magazine, Fondation GoodPlanet, Mon Quotidien, Franceinfo, Le Figaro, RNZ, Aérial, Le Point, Parcs naturels régionaux de Chartreuse, du Vercors et du Haut-Jura, Norsk Polarinstitutt ; Editions Glénat, Magnard Vuibert, Actes Sud Junior, La Martinière Jeunesse, Rustica, Larousse, AFP, Biosphoto, Minden Pictures….