La bonne cave



Le sort s’acharne et ne cesse pas une minute.
Des avis de tempêtes ? Un nouveau plan grand froid ? On perd la tête et le climat est toqué. Il faudra penser aux bottes pour l’hiver qui s’annonce humide.
Même musique pour les prix à la pompe et les soupers qui manquent de pain : nous mourrons de faim et avons du tracas jusqu’au cou. Et puisqu’on fait une liste, pourquoi ne pas parler du coup des Russes ou même de ceux qui, simplement, ont un bout de dent qui part… Non, là, on perdrait beaucoup de monde.
Malgré tout, ne boudez pas, ce n’est pas votre genre ! Il vous faudra prendre les choses en riant. Pensez à ce vieil adage qui nous rappelle que la nuit, tous les chats sont gris. Et si vous êtes fauchés, tant mieux ! La dèche provoque l’humilité. Pas de thunes, pas de bile, comme on dit.

Je ne veux pas surtout pas fâcher le lecteur qui a peine à lire. Je ne dis que de belles choses, même si le tout est bien confus. J’espère juste que mon entrain ne gêne pas*.

*En hommage à Rabelais qui fréquentait la Comtesse – lui qui était si vieux mais trop bon pour la quitter. En pareille situation, son truc pour garder le sourire, c’était la course au bonheur. Que sa joie demeure !